La veuve noire Chapitre 3

Chapitre 3 : Aussi grosse qu'une baleine

Je suis soudain prise d'une envie d'aller au festival d'été qui se déroule sur la place de la ville.

 Mais avant ça, j'écris une lettre d'amour à Connor. C'est vrai que j'ai un faible pour lui, il est beaucoup plus séduisant que Gobias... mais ça ne m'empêchera pas de l'éliminer une fois que nous serons mariés.

(Note : Et c'est là que je me rend compte que je peut écrire une lettre d'amour à la faucheuse )

En sortant de chez moi et en me dirigeant vers le festival, le livreur de journeau m'a dit que j'était aussi grosse qu'une baleine. Sale gosse ! Tu ferais mieux de ne plus jamais dire un truc pareil si tu ne veux pas retrouver tes parents noyés dans la piscine municipale !

Grosse comme une baleine, grosse comme une baleine... Je ne suis pas si grosse que ça d'abord ! Et puis c'est de la faute de Gobias si je suis dans cet état là !

Et bien puisque je suis une grosse baleine, je vais m'empifrer d'hot dog ! A l'attaque !

Yeahhhhhh !!!! J'ai gagné ! J'ai gagné ! J'ai gagné 25 tickets et un plat d'excellents hot dog ! C'est qui la grosse baleine maintenant ?

Quelle belle journée... J'ai gagné, et en plus mon adversaire est en train de vomir ses tripes...

Avec mes 25 tickets durement gagnés, je me suis acheté une machine de granité. Tiens, tiens, la vendeuse de nourriture, ça ne serait pas Cornélia Gothik, la femme de Gunther Gothik ? Elle n'a pas l'air commode...

En rentrant chez moi je suis tombé sur Agnès Ladentelle, la sœur de Cornélia Gothik, en train de rouler dans une voiture hors de prix. Mon premier mari, Robert, avait la même...

Voilà ce que j'ai ramené du festival d'été, une machine à granité et une photo...

Et lorsque je reviens, Jean est en train d'agoniser... Eh agoniser j'ai dit ! Pas lire un livre ! S'il ne veut pas mourir par lui même, je vais être obligée de procéder à sa mort moi même...

Je ferais ça après la naissance. Pour le moment j'ai besoin d'évacuer les tensions.

 Pas moyen d'être tranquille 5 minutes dans cette ville... J'y vais quand même parce qu'il y a de l'argent en jeu.

Je vais faire connaissance avec la voisine... Il y a des fenêtres partout chez elle, on se croirait dans une émission de télé réalité...

Je lui ai raconté ma journée d'aujourd'hui, en lui disant que j'avais acheter un nounours pour mon futur bébé. Elle m'a dit qu'elle en voulait un aussi (de bébé, pas de nounours) mais que son mari n'en voulais pas, et qu'elle n'avait donc aucune raison d'en acheter (des nounours, pas des bébés).

Et là, coup de théâtre, c'est Jean Frais, que je séquestre depuis deux jours chez moi, qui m'avais confié la mission ! Il m'a donné 350 simflouz, et j'en ais profité pour le menaçer.

C'est ainsi que cette troisième journée se termine. Si Jean Frais ne veut pas mourir, je vais être obligée d'accélerer les choses.